L'ennemi intérieur - Chapitre 7
14 sept. 2006... Nous avons alors laissé Magirius sur place pour attendre les gardes, pendant que nous nous rendions tous ensemble vers l'Adel Ring pour retrouver nos « amis » Haagen et Steinhäger.
Cela va te paraître incroyable, mais à un moment sur la route Heinrich s'est arrêté, regardant en l'air. Avec son air d'enfant émerveillé. Je suis retournée vers lui pour savoir ce qui lui arrivait. Il murmurait : « Pas contente la lune ». J'ai alors immédiatement regardé Morthlib, et j'ai vraiment cru voir ce même visage, mais cette fois il nous regardait l'air bougonnant et frustré. Mon cher journal, je t'ai toujours relaté la vérité, et cette histoire de lune peut te paraître incroyable, mais cela ne peut pas être un simple hasard... Je suis certaine de voir ce visage... Et si c''est vrai, je crains vraiment le pire pour notre monde...
Notre petite pause s'achève, nous ne sommes plus loin de chez Haagen, nous avons décidé de nous rendre chez lui.
Les autres dorment encore. J'étais trop fatiguée hier pour te raconter la fin de notre soirée... Surtout qu'elle a été longue... Et j'ai de nombreuses choses à te raconter...
Lorsque nous sommes arrivés devant chez Haagen, Sarfath a sonné à la porte. Un garde est alors venu nous ouvrir, il ne voulait pas nous amener à son maître, malgré toutes les tentatives argumentée de Sarfath. Bénélis me suggère de me tenir prête à ouvrir magiquement la porte. Elle avait bien fait car le garde a fini par claquer la porte après un « Je vais voir si mon maître accepte de vous recevoir ». L'instant d'après, nous étions tous derrière lui, dans le hall, armes en mains. Et là Sarfath « J'insiste, nous vous accompagnons »... J'ai eu du mal à ne par rire devant la tête éberluée de ce pauvre garde qui a du se résoudre à nous mener à son maître. Pour être sur que Haagen n'allait pas s'enfuir, nous avons demandé d'annoncer l'arrivé de Teugen : après tout, Haagen était parti avant sa mort... Je ne te raconte pas la tête de Haagen, descendant les escaliers en disant « mais enfin, vous êtes complètement fou de venir ici », lorsqu'il nous a vu tous là, armes sorties, arcs et arbalètes pointées sur lui. Après une longue conversation, Haagen nous a convaincu qu'il ne connaissait pas les véritables intentions de Teugen.
Sarfath m'a choquée en commençant à négocier la possibilité de cacher l'implication des commerçants contre rétribution... Tu me connais, je suis droite et loyale... Mais lorsqu'elle a parlé d'obtenir un bateau, je me suis rendu compte que cette démarche ne devait pas être vue de façon malhonnête : il est certain que des choses graves sont en train de se passer sur notre monde, et nous devons nous opposer à ces gens aux intentions si... sulfureuses... Après tous, ces naifs commerçants ont bien financé les intentions démoniques de Teugen, et il est juste qu'il nous finance dans notre lutte contre ces mécréants. Après tout, rien ne serait arrivé sans cette bande de stupides commerçants, et il est juste qu'il paye maintenant pour réparer leurs erreurs... D'ailleurs même ce brave Heinrich était d'accord, et il en a immédiatement profité pour se vider les bouteilles les plus nobles qu'il a pu trouver dans le bar.
Bref, nous avons laissé Sarfath négocier avec Haagen pour le rachat de son âme, et nous avons décidé d'aller faire un tour chez feu Steinhäger. Arrivé devant le portail, Korinth m'a fait la courte échelles pour que je regarde au dessous du portail. Ce stupide Barbare en a profité pour regarder mes dessous !!! Il va falloir que je me fasse à l'idée que ce rustre n'a pas la force d'esprit que je recherche...par contre... quel corps... quelle... Enfin bon, je m'égare... Pour lui faire retrouver sa concentration, je lui ai balancé un coup de pied dans la tête bien mérité.
Bref, le jardin semblant dégagé, nous nous sommes rapproché de la porte... Gadoum a essayé de l'ouvrir sans succès... Forte de l'expérience des égouts, je me suis concentrée, et j'ai immédiatement senti quelque chose de magique : la porte était certainement protégée... J'ai alors pensé à l'anneau... et là encore, j'ai ressenti de la magie : l'anneau de Teugen est magique... J'ai immédiatement demandé à ce qu'il me soit confié, pour que je l'étudie... Josep a alors suggéré que nous passions par une fenêtre... Celle-ci étant fermée de l'intérieure, Gadoum ne pouvait rien faire... Encore une fois, heureusement que j'étais là !!! J'ai pu ouvrir la fenêtre grâce à mes arcanes... Mais lorsque a fenêtre s'est ouverte, j'ai eu un sentiment bizarre... Comme un lien magique qui se casse... Rien que je ne connaisse, mais c'est ce que j'ai ressenti.
La fenêtre donnait sure des escaliers montants. Josep a demandé à Gadoum de rester dans la rue, et de siffler si quelqu'un s'approchait. Il s'est ensuite positionner devant la fenêtre du premier étage... J'apprécie ce coté raisonnable chez lui... Nous avons commencé à nous balader. Heinrich a immédiatement repéré le bar. Ce jeunot m'étonnera toujours... Heureusement pour nous d'ailleurs, car quelques mètres plus loin nous sommes tombés sur Heinrich Steinhäger, le frère de Frantz... C'est Korinth qui est sorti de sa stupeur le premier, expliquant à Heinrich que nous étions venus lui annoncer la mort de son frère, en profitant pour lui poser quelques questions... Heinrich était méfiant, et ne semblait rien savoir. Il a accepté qu'on visite la chambre de son frère. Mais celle-ci était fermée, à prioris magiquement, encore une fois...
Nous n'avons pas pu chercher d'autres moyens d'entrer : à ce moment nous avons entendu Gadoum siffler, et nous nous sommes tous enfuie précipitamment, prenant à peine le temps de saluer Heinrich, et récupérant notre Heinrich au passage. D'ailleurs ce que j'aime chez notre Heinrich, c'est que saoul ou pas soul, ça ne change rien chez lui...
Bref, nous avons retrouvé Sarfath chez Haagen, qui avait manifestement bien su financer notre cause : un bateau, 9000 pépettes et des biens à vendre... Elle avait l'air pressée de partir : elle voulait aller chez Magirius... On est donc tous partis chez Magirius, qui n'était pas chez lui. Pensant qu'il devait être au poste de garde, nous sommes allés le chercher là-bas, Sarfath, Korinth, et moi pour les protéger. Sur la route Sarfath nous a expliqué qu'elle avait négocié avec Magirius qu'on ne soit pas impliqué dans l'histoire afin de pouvoir partir plus vite... Dédouanant du même coup les commerçants... J'ai quand même eu mauvaise conscience... Car après tout, ils allaient sacrifier un homme !!! Mais bon, le but justifie les moyens, ezt nous devons protéger notre monde de cette secte qui manifestement veut ouvrir la porte de notre monde aux démons... En plus il y aura peut-être de jolies étoffes dans les marchandises fournies par Magirius...
Bref, arrivé au poste de garde, Sarfath a pris les choses en main : à priori mentir est une seconde nature pour elle... et rapidement l'histoire officielle est devenue que nous étions arrivé après le combat, et que les marchands avaient essayé d'arrêter Teugen lorsqu'ils avaient vus le couteau... Les gardes ont noté nos noms nous ont fait raccompagner à l'hôtel pour vérification, nous interdisant de quitter la ville jusqu'à nouvel ordre. Les autres dorment. Mais moi j'ai rêvé toute la nuit de cet anneau magique... j'ai même rêvé que je lui avais donné un nom : « mon précieux »... c'est vrai, il est si beau, et jez n'avais jamais vu d'anneau magique...
Je te laisse. Je vais étudier mon précieux...
Maudit !!! Maudit !!! Maudit !!! Il est maudit... je le sens... J'ai mis l'anneau en lieu sur, je vais aller le montrer au temple... il est maudit...
Nous sommes tous allé au temple. J'ai montré le précieux à la prêtresse. Elle n'a pas voulu le toucher, et m'a conseiller de le montrer à quelqu'un de grand pouvoir. J'ai tout de suite pensé à mon maître. En plus j'aimerai qu'il m'enseigne comment faire des boules de feu comme j'ai vu Teugen en lancer... Sinon j'ai eu l'autorisation d'utiliser la bibliothèque du temple. Mais je n'ai rien trouvé parlant du précieux..
On a flanné. Pas de nouvelle des gardes. Sarfath nous dit qu'on n'est pas pressé, qu'il faut qu'on attende notre bateau. Je vais aller me coucher.
Aujourd'hui nous nous sommes baladés en ville, c'était très agréable, ça m'a changé les idées. Je vais aller me coucher, je suis fatiguée d'avoir tant marché.
Aujourd'hui nous nous sommes baladés en ville, les autres ont bu. Des ivrognes, mais tu le sais déjà. Je les ai laissés entre eux, et je vais me coucher.
Aujourd'hui nous nous sommes encore baladé dans cette ville pourrie, je ne sais pas comment les gens peuvent y vivre, il n'y a vraiment rien d'intéressant à y faire.
Je ne suis pas sortie de la journée. Je n'en peux plus de cette ville. Et les autres, à part boire, et être vulgaire, ils ne savent rien faire d'intéressant. J'ai essayé de parler de l'origine des arcanes cabalistiques et de l'origine historique des runes avec Korinth, il a éclaté de rire, et est retourné s'ennivrer dans l'auberge avec Gadoum. Que pouvais je attendre d'autre d'un barbare et d'un nain. Josep passe son temps sur le port à regarder les bateaux. J'ai également essayé de parler avec Heinrich. J'avais l'impression de parler à un enfant. Je déteste les enfants. Et Sarfath est toujours en vadrouille. Je me méfie d'elle. Elle a parfois l'air de connaître des gens bizarres dans la ville. Elle leur fait des signes, je l'ai vue. Même Bénélis m'énerve. Elle a un rire niais : je ne m'en étais jamais rendu compte, mais elle a un rire niais. Mes livres me manquent. Et mon cher maître aussi. Je n'arrête pas de dire aux autres que je veux repasser à Delbert'z. Je sais que je suis maintenant capable d'apprendre de nouveaux sorts. Ah, si seulement je savais lancer ces boules de feu !!!
On s'en va !!! On s'en va !!! On s'en va !!! Les gardes nous ont donné l'autorisation de partir. Bon, de toute façon, j'avais dé jà préparé mes affaires, je comptais partir sans rien dire à personne. Mais bon, finalement, je ne peux pas abandonner les autres, ils sont bien trop imprudents, et ne survivraient pas deux jours sans moi. Et Magirius a tenu sa promesse : nous avons un bateau. Josep est comme un fou !!! Il a déjà fait 10 fois le tour du navire, donne des ordres à tous le monde. Korinth lui obéit maladroitement. Matelot qu'il l'appelle... Sarfath surveille le coffre... Celle-là, ça ne m'étonnerait pas qu'un matin elle ne soit plus avec nous, et que le coffre ait disparu... On verra bien.. On part !!! Et j'ai réussi à convaincre les autres pour que nous fassions un détour par Delbert'z. Je suis trop heureuse !!!
Bon, on n'est de nouveau sur l'eau. Mais cette fois c'est notre bateau !!! Heureusement que Josep est là d'ailleurs. Et que Korinth l'aide, sinon, je crois qu'on irait plus vite à pied. Bref, je vais me coucher.
Il va falloir que Josep se calme rapidement. Je commence à ne plus supporter qu'il donne des ordres à tous le monde !!! J'en ai assez d'eux, et surtout de Gadoum !!! Quand il n'est pas malade à cause du bateau, il boit du vin jusqu'à être malade. Il a même failli boire des bouteilles hors de prix... Je vais me coucher tôt , le temps me semblera moins long.
Je suis certaine d'avoir vu des ombres dans les bois. Nous sommes suivis. J'ai prévenu les autres. Je vais surveiller discrètement pour voir de qui il s'agit. De toute façon, je n'ai rien d'autre à faire.
Nous devrions arriver à Altdorf demain. J'ai hâte. Certains veulent en profiter pour vendre des marchandises. Mais moi je préfèrerai que nous allions directement à Delbert'z
Nous arrivons à Altdorf dans dix minutes. Nous allons y vendre des marchandises. J'enrage !!!