dicté par le capitaine Josep Van Bommel

et rédigé par les soins de Sarfath

Backertag 18 Sigmarzeit

Enfin le premier jour de l’été !

Après avoir passés la nuit enfermés dans ces maudites fondations du sémaphore, nous pourrons profiter d’un beau ciel pour la journée la plus longue de l’année. Quelles horreurs contenaient ces lieux : des morts vivants ! Aussi incroyable que cela puisse être ! Les elfes nous ont même expliqué que la créature qui portait la clef en forme de flûte était une Goule. Cette clef nous a permis d’ouvrir et de refermer la trappe magique. Il était clair que cela ressemblait à un laboratoire secret. Erefne a aussi trouvé parmi les nombreux grimoires, un livre traitant de la Nécromancie. Elle l’a gardé je crois. On a aussi récupéré une très ancienne carte de l’Empire indiquant un lieu dans les collines stériles sans aucune autre annotation. Pour ma part, j’ai récupéré les toiles des tableaux représentant une douzaine de membres d’une lignée. Un lien certain avec les anciens maîtres des lieux. Heinrich et Khorint ont récupéré cinq clés qui semblent s’enclencher dans un pentacle gravé sur le sol contenant six emplacements. Mais malheureusement ils n’ont pas retrouvé même après une longue fouille la sixième et dernière clé…

Les nains ont décidé de repartir. Certainement car leur effectif s’est retrouvé trop réduit et leurs travaux ralentis. Ils nous ont quand même payé pour notre travail : une soixantaine de Couronnes. De véritables comptes de nains, merci Gadoum !

Konigstag 20 Sigmarzeit

Sur la route de Kemperbad, un immense serpent de mer a eu la mauvaise idée de vouloir gober des pêcheurs vaquant sur leurs frêles barques alors que nous passions à proximité ! Le monstre aquatique s’est vu décapité par notre cher Khorint ! Et ses mâchoires trônent désormais dans ma cabine. Les villageois nous ont offert l’hospitalité et une bonne fête sympathique (devinez ce qu’on a bien pu manger !) bien arrosée pour nous honorer de notre sacré coup de main. Je crois qu’Heinrich a honoré en retour de politesse l’une des filles du village. Assez mignonne la petite, il fallait bien l’avouer. Mais bon il n’y a pas besoin d’aller visiter les villages de bouseux pour trouver de la mignonette. Faut avouer qu’on a ce qu’il faut à bord…

Le chef du village nous a appris une étrange nouvelle : visiblement des Répurgateurs ont bravés les nouvelles lois car ils ont entièrement dévastés un village de mutants de la région.

Marktag 25 Sigmarzeit

Nous sommes arrivés à Kemperbad. Cette cité fluviale est réputée pour être hors du système des taxes de l’Empire. Les hauteurs de Kemperbad

Le commerce nous changera un peu de notre quotidien sur le bateau. Je me comprends : Heinrich a décidé d’élever des lapins dans sa cabine qu’il appelle depuis la visite du sémaphore « le laboratoire ». Gadoum passe sont temps à entretenir sa fine barbiche et à éviter que Tobby mâche les cordages. Khorint et Erefne se tournent autour mais visiblement le décalage temporel ne les aide pas à se trouver en phase. Visiblement pour les elfes on ne couche pas la première année ou la première décennie lors d’une relation… Bénélis semble calme mais on sent dans son regard la détermination de rencontrer rapidement cette Etelka. Elle passe sont temps à s’entraîner au combat et visiblement il faut bien l’avouer, cette nana manie bien mieux l’épée que moi. Sarfath, elle, bronze sur le pont et gère ses comptes pour mon plus grand bonheur. Plus on se rapprochait de Kemperbad, plus ses yeux pétillaient.

J’ai remarqué l’arrivée d’un Plénipotentiaire Impérial, le Comte Otto Boormann le même jour que nous.

Bezahltag 25 Sigmarzeit

On s’est fait escroquer proprement ! La marchandise transportée ne vaut rien sans les vins et liqueurs. La mafia locale dont fait partie Andreas Tuborg est costaude. Andreas n’est rien d’autre que l’homme de main d’un certain Luigi. Mais on a bien compris qu’il fallait se la jouer profil bas et rembourser. Sarfath a bien évalué la situation et a préféré qu’on en reste là avec cette bande de larrons. Malheureusement pour nous une embrouille ne vient jamais seul : un type de la Paume Pourpre m’a accosté à notre Auberge et m’a bien rappelé que je leur devais les 20000 couronnes de mon héritage. Merci Kastor ! Au fait, Bénélis m’a dit avoir de nouveau croisé le jeune homme de « La Grande Route » D’ailleurs elle l’avait déjà aperçue à Altdorf quelques jours auparavant dans une calèche. Nous avons malgré toutes ces déroutes décidé de nous rendre à Grissenwald retrouver Etelka Herzen.

Aubentag 32 Sigmarzeit

Nous arrivons à Grissenwald. Sur la route nous avons croisé un lieu étrange qui donnait froid dans le dos : un château comme abandonné en haut des falaises le long du Reik. Gadoum m’a dit qu’il s’agissait du château de la famille Von Wittgenstein.

Demain nous nous rendons pour les Crêtes Noires. C’est à quelques heures de marche de la Cité en direction des montagnes. Les habitants ne savent pas grand-chose sur ces lieux. Il semble qu’Etelka habite dans une Tour qu’elle a rachetée aux nains il y a quelques années. Désormais ces derniers vivent misérablement dans des bidonvilles à l’extérieur de Grissenwald.

Bezahltag 2 Sommerzeit

Les Crêtes Noires se sont avérées une destination périlleuse.

Et on a bien failli perdre Heinrich… Khorint a aussi eu très chaud.

« Ohé de la tour ! Nous voudrions voir la maîtresse des lieux ! » Silence…. Je scrutai la scène en compagnie de Bénélis, de Gadoum et d’Heinrich. Nous étions cachés dans les bosquets au bord de la forêt. Au centre de la clairière à vingt pas de la Tour se tenait Erefne et Khorint. Notre plan était simple : l’elfe se faisait passer pour une apprentie sorcière motivée par la nécromancie venue acquérir de plus puissants pouvoir auprès d’Etelka. Khorint jouait le rôle de son garde du corps. Lui qui en rêvait assurément de ce corps. Le couple parfait…le plan merdique par excellence.

« Je me nomme Erefne Von Pank’Or. Je souhaiterai rencontrer Dame Herzen ! » Un volet s’entrouvrit laissant passer une tête de Gobelin. Pardon : une hideuse tête de Gobelin. Au même instant des flèches sifflèrent dans le ciel provenant certainement des différentes meurtrières de la Tour. Erefne fut prompte et rapide et certainement par magie, s’envola d’un bond en notre direction. Khorint lui n’eut pas la même chance. Une flèche se planta sévèrement dans son abdomen ce qui le cloua directement au sol dans un râle que je ne lui connaissais pas. Ca sentait le roussi… Bénélis sortit de sa cachette ainsi que Gadoum et se ruèrent dans la direction du barbare. D’autres flèches se mirent à pleuvoir. Erefne tira une boule de feu en direction de la Tour pour interrompre cette furie de gobelin. Là finalement, ça sentait le roussi pour eux. Je lançai une grenade entre Khorint et la Tour histoire de créer une diversion lorsque Heinrich me cria : « Josep ! Là bas au fond, près des mines ! » Une dizaine de loups montés par d’autres Gobelins surgissaient des contreforts montagneux à quelques centaines de mètres de nous. Il fallait faire vite car ils se ruaient très rapidement en notre direction.

« Dans les arbres ! Vite grimpez dans les arbres » hurlais-je au groupe. Tout le monde se replia dans les sous bois et Khorint, certainement aidé par un sort de soins de notre prêtresse, retrouva suffisamment ses esprits pour grimper. A l’arrivée de nos soudains ennemis, tout le monde était à l’abri encochant des flèches pour certains. Quelques Gobelins furent mis à terre. Lorsque soudain, Erefne psalmodia quelques paroles elfiques et agita les bras en leur direction. D’un coup, d’un seul, une bourrasque se mit à souffler. La bourrasque se transforma en un fort tourbillon ce qui déstabilisait dans tous les sens nos ennemis tout en les maintenaient comme emprisonnés par les vents. Etonnant ! Je voyais les traits tirés de l’elfe. Ce puissant sort devait lui demander toute son énergie. Il fallait faire vite. Heinrich et moi décochâmes quelques flèches précises sur les pauvres gobelins qui essayaient de se sortir de ce maelström. Gadoum tira quelques coups de tromblon et Khorint malgré sa vilaine blessure se rua dans la bourrasque pour décapiter quelques têtes et couper quelques bras. Rapidement nos ennemis furent anéantis. Le vent cessa laissant Erefne dans un grand état de fatigue. Seul un loup fuyard avait survécu.

Encore une fois la puissante Magie des Elfes nous avait sorti d’un mauvais pétrin. Je me tournai vers la clairière. La tour était désormais bien silencieuse…

Etelka n’occupait plus les lieux. Une trentaine de gobelins, ses hommes d’armes, avaient pour certains investis la Tour. Nous les avons combattu une première fois. D’autres gobelins avaient surgi des proches mines. Après les avoir défaits, nous sommes allé chercher les nains de bidonvilles pour nous aider. Gadoum parlementa avec leur chef Gorim Grandmarteau.

Il fut de suite partant à l’évocation de la présence de Gobelins. De plus, l’idée de reprendre possession des lieux plaisait fortement à Gorim. Les nains étaient persuadés de pouvoir finalement trouver de l’or dans les mines. Pendant ce temps Bénélis et Heinrich surveillaient la tour. Malheureusement de nouveaux Gobelins repéra mon ami lorsqu’il s’approcha trop près des lieux et il faillit bien mourir sous les flèches. Bénélis nous rejoignit au campement des nains nous apprenant que Heinrich était mourrant ! Nous partîmes avec une vingtaine de nains accompagnés d’un herboriste de la ville. Mais pendant ce temps, les derniers habitants de la Tour avaient récupéré Heinrich et une hobbite du nom de Boulotte l’avait soigné.

Nous avions pris la tour d’assaut. Les nains exterminèrent les Gobelins. Nous fîmes parler leur chef Gutbak qui profitait de l’absence de sa maîtresse. Mais c’est Boulotte qui nous en apprit davantage. Etelka s’est absentée depuis une semaine en compagnie d’un jeune homme. A la description de ce dernier nous reconnûmes l’homme de « La Grande Route ». Un certain « Haydelmann ». A vérifier.

On a aussi retrouvé un courrier de la Société siégeant à Middenheim. La même Société dont faisait partie Lieberung en tant que Magister Impedimentae. Cette missive ordonnait à Etelka de se rendre aux Collines Stériles retrouver pour leur compte un objet. Le symbole de cette Société semble être un mutant aux long bras sur une couronne. Est-ce celui de la Couronne Rouge ? Il faudra que je vérifie.

Konigstag 2 Sommerzeit

Nous avons transporté Heinrich en civière jusqu’à la Maria. Sa jambe gauche connaît une sérieuse fracture ce qui devrait le faire boiter au futur. Sa vie n’a tenu qu’à un fil car une flèche avait failli lui perforer un poumon d’après Bénélis. Boulotte a décidé de nous accompagner. Il n’y avait plus de place pour elle à la Tour. Cela m’arrange. Car c’est la seule à connaître Etelka.

Nous avons décidé de partir à la recherche d’Etelka et de son ami. Mais nous savons que nous avons un sérieux retard puisque Bénélis avait aperçu le jeune Homme à Kemperbad.

Il faut en apprendre plus sur cette Société secrète. Tant pis pour les 20000 Couronnes et la Paume Pourpre. Et tant pis pour retrouver la trace de QF, l’homme qui a engagé Kutsos à l’auberge du Roc et du Crochet à Nuln. Tout cela attendra.

Aubentag 7 Sommerzeit

Nous voici de retour à Kemperbad. Pas de traces de nos deux complices. Mais ce qui est sûr c’est qu’il nous faut remonter dès demain le Stir jusqu’à Unterbaum. Le temps presse.

Au fait Boulotte est une sacrée cuisinière !

Backertag 9 Sommerzeit

Nous sommes arrivés à Unterbaum. Accueillant village. Nous avons laissé le bateau près des chutes de la Narne et nous avons loué des chevaux à l’auberge des Chutes Grondantes. Boulotte est restée là bas pour veiller sur nos affaires.

Nous avons rencontré le chef du village, un certain Vorster ainsi que Corrobeth le Druide. Ce dernier est prêt à nous aider pour contrer nos adversaires qui d’après eux ont quelques jours d’avance. Il nous amènera donc dès ce soir au Nord dans les Collines Stériles près d’un lieu maudit : la « Cuvette du Diable », une ancienne caldera. Corrobeth nous a appris que les Mégalithes que nous avions aperçus le long des gorges de la rivière Stir protégeait les lieux du chaos qui sévissait dans les Collines Stériles.

Nous remonterons en Canoë la rivière Narne. La jambe d’Heinrich va beaucoup mieux.

Angestag 12 Sommerzeit

Nous sommes de retour au village mais que d’aventures !

Nous sommes arrivés à la caldera mais il était trop tard car nos ennemis étaient déjà repartis. Le problème c’est qu’on ne savait pas ce qu’ils avaient fait. Sur la route nous avions trouvé l’un de leur cheval qui avait chuté dans la Narne. Ils avaient donc emprunté les sentiers au dessus de nous. C’était une de leur monture car il y avait des habits de femme dans les sacoches. On a aussi retrouvé la même carte de l’Empire que celle du Sémaphore. D’ailleurs celle-ci avait la notation « Observatoire » correspondant à ce lieu. Durant la nuit un fantôme nous a rendu visite. J’avoue ne pas en avoir mené large ! Moi j’aime pas les spectres et ce genre de trucs éthérés. Ca me fait flipper. Ca n’a pas de consistance et quand ce spectre est passé près de nous, j’ai senti comme un souffle glacial et mes poils se sont hérissés.

Le spectre s’est identifié comme Brunhilde Gratten, servante de Dagmar von Wittgenstein. Elle a fait partie d’une expédition d’il y a 200 ans accompagnant son maître venu en ces lieux rechercher une Pierre Distordante. Rien d’étonnant lorsqu’on sait que là bas, Morrslieb est toujours pleine et écrasante. Von Wittgenstein était certainement le maître du laboratoire secret du sémaphore. Son visage devait don être sur l’une des toiles que j’avais récupérées. Mais Dagmar est devenu fou à la découverte de la Pierre et il a massacré une partie de ses hommes qui l’accompagnaient ainsi que Brunhilde. D’autres hommes ont été ensevelis vivants dans une grotte. Dagmar avait fuit les abandonnant tous et sans enterrer les cadavres. Brunhilde nous supplia donc de lui faire une sépulture pour qu’elle puisse enfin reposer en paix. C’est ce que nous avons fait. Nous avons aussi déterré les autres cadavres dont certains étaient en fait des squelettes « vivants » qu’on a du occire à nouveau ! Nous avons aussi combattu dans ces grottes des Skavens, des sortes d’homme-rats.

Enfin nous avons retrouvé près des squelettes une clé correspondant aux cinq autres que nous possédions.

Une énigme allait enfin pouvoir être résolue.

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