Feuille de papier, fusain... Bon début... Mémoire défaillante. Juste un prénom et des images des derniers mois, au fond d’un cachot ou sur les sables d’une arène. Eléa. c’est mon prénom, ou peut-être mon surnom. Plus de nom, plus de passé non plus. Juste une arène, perdue au milieu de la jungle, le tout visiblement (d’après d’autres rescapés) dans la vallée de Stranglethorn, perdue au fin fond méridionnal du continent d’Azeroth si je me souviens bien. Curieux ces souvenirs... Je me souviens de mes leçons d’histoire, je sais encore lancer des sorts, mais pas de visages, pas de lieux précis, de parents, d’amis. Plus rien... Combien de temps dans cette arène, droguée jusqu’à l’abrutissement ? Un mois ? Deux ? Dix ? Deux ans ? Aucune idée. Visiblement un certain temps, au vu les bleus et cicatrices...

Et maintenant ? Ah oui... Les dernières heures ont été mouvementées. D’abord le retour à la conscience. Plus de dose de cette sombre drogue. Puis découverte de la cellule, endroit de vie, et des dix autres prisonniers : deux elfes de la nuit, un haut-elfe, une humaine, un orque, deux taurens, deux nains et une gobeline. Des vagues souvenirs d’avoir combattu à leur cotés à diverses reprises. Une tentative d’évasion de la part du Tauren, de l’orque et du nain, rapidement matée, avant une sortie générales dans l’arène contre des harpies. Rien de réellement dangereux à ce moment là. Puis direction la cellule car visiblement quelque chose se passe à l’extérieur.

Secousses, surement un tauren, à la surface, qui frappe le sol de son sabot. Décision de forcer la porte. Je me souviens que je peux invoquer un élémentaire de terre, ce que je fait pour aider à désolidariser les charnières de la porte du mur. Fuite, puis ouverture des portes des cellules des autres prisonniers. Il y en a qui sont comme nous, d’autre ne sont que de simples enfants, et d’autres encore semblent être des gladiateurs enducis. Pas de gardes trolls. ils semblent occupés ailleurs. Nous fuyons vers l’étage supérieur, certains récupèrent quelques armes.

Quelques échaufourrés avec des gardes trolls blessés. Le nain et le tauren ramassent quelques coffres, comme s’il s’agissait d’une urgence... Dans l’arène des créatures monstrueuses semblent combattre pour leur survie. Un kodo, un lézard tonnerre, deux grifons aux ailes mutilées, et quelques gnolls.

A la sortie, un combat semble avoir lieu. Un seul homme en armure. Flashs... Un garde de la cruauté ? La Légion Ardente. Quelques ... Il se défait des trolls et des taurens et pénètre dans l’arène. Pas le temps de s’attarder, nous fuyons vers l’étage inférieur. Il invoque une espèce de golem ardent. A nouveau des flashs... Un Infernal ? Créature insensible à la magie ? Plus tard les questions ! Je fuis en m’enfouissant. Le garde de la cruauté peut me suivre jusque sous la terre. Seule mon armure de froid me permet de m’enfuir, non sans avoir pris un coup violent de son épée enflammée.

Cachée dans la forêt, je reviens quelques minutes plus tard à l’entrée de l’arène. Les survivants ne sont pas légions. Il semblerait que mes dix compagnons d’infortune s’en soit sortis plus ou moins vivants plus cinq autres. Aucun enfant... Le sol à l’entrée est jonché de cadavres de trolls et de taurens. Un seul garde de la cruauté ? Je n’avais pas le souvenir d’une telle puissance. Il a disparu dans l’arène, surement victime du lézard tonnerre. Quant à l’infernal, nulle trace.

Récupération de quelques fragments de nourriture. La suite ? Partir dans la jungle pour s’éloigner de cet endroit dévasté. Au sud, une cité gobeline d’après un gladiateur, mais où, à quelle distance ? Personne ne semble savoir...

En gros tout va parfaitement bien !

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