La capture et la prison.

Taïmyr se rendait avec son frère et ses parents chez des amis de leur famille pour une fête annuelle que les deux familles tenaient depuis plusieurs siècles à tour de rôle. Il y a dix ans, elle s'était déroulée chez eux dans le bois de Welkwood.

Ils se déplaçaient donc depuis plus d'une journée lorsqu'ils furent attaqués par une troupe d'orcs. Son père fût tué d'une flêche en plein coeur tirée par un personnage sombre et encapuchonné, plus grand que la moyenne orque. Les pouvoirs de sa mère qui était magicienne ne suffit pas longtemps à les contenir et, au bout de quelques minutes de combat, ils furent submergés par le nombre d'orques (plus de trente). Un chef orque finit par assassiner sa mère par un coup traitre de leurs lames courbes si particulières. Quant à Taïmyr et son frère (qui n'avaient opposé qu'une piètre résistance), il furent maîtrisés et assomés. Ainsi fût capturée Taïmyr. Elle avait tué quatre orques, mais n'avait pas pu savoir quel personnage se cachait sous la capuche.

Elle se reveilla dans un sombre cachot faiblement éclairé, son frère encore inconscient était allongé à coté d'elle. Ce fût une période noire de profond désespoir. Au bout de quelques jours, elle s'aperçu qu'ils devaient être assez profondément sous terre car les seuls bruits qu'ils entendaient provenaient de la porte de leur cellule. Une semaine à peu près (le seul repère temporel était le repas qu'on leur apportait) après leur incarcération, des gardes accompagnés d'une sorte de prêtre en robe rouge bordée d'un liseret jaune, vinrent dans leur cellule. Ils obligèrent Calédor, son frère à la suivre. Ce fût la dernière fois qu'elle le vit. Après plusieurs jours de crainte pour lui et pour elle-même, elle finit par décider qu'elle ne devait pas les interesser. Mais peu à peu, un désir maléfique et terrible montait pour la première fois en elle. Il se nommait Vengeance.

Après deux mois dans sa cellule, elle avait conçu une détermination ferme et farouche. Elle combattrait jusqu'à la mort les meurtriers de sa famille.

Sortie de prison

Ce fût à ce moment là qu(intervint un nouveau facteur. Taïmyr commençait à préparer son évasion qu'elle méditaitdepuis un mois déjà. Attendre le garde, le mettre hors de combat par magie. Par chance, ils n'avaient aucune idée de ses pouvoirs. Après, elle pourrait récupérer les clefs avec un serviteur invisible si besoin est, et la voilà dehors avec discrétion et un petit sort de camouflage pour sortir... Sa famille sera vengée.

Mais le sort en décida autrement et peut-être est-ce là l'intervention d'Istus. Un jour les gardes amenèrent un autre prisonnier dans la cellule. C'était un elfe, il était mal en point et ce n'est que quelques jours après qu'elle put apprendre son histoire. Il se nommait Lormyr et avait subi lui aussi l'attaque d'une bande d'orcs... Voilà un compagnon que Taïmyr ne pouvait se résoudre à abandonner même si elle avait toujours pensé que la prêtrise n'était pas une voie du vrai pouvoir. C'était pour elle un travail de femme qu'elle n'accepterait jamais (NdM : mon oeil...), et sa fidélité à Istus, qui lui avait déjà porté chance, n'avait rien à voir.

Il lui fallait repousser son évasion. Au bout d'une semaine, son compagnon commençait à se remettre et ils pourraient bientôt tenter leur projet, mais là aussi, c'était compter sans Istus. Au matin de son 66ème jour sous terre, un groupe d'hommes en armes vint. Des gardes et plusieurs prêtres en robe rouje et jaune entrêrent dans la cellule et leur dirent qu'ils allaient retrouver la surface. Ils furent attachés et leurs yeux furent bandés. Pendant près d'une heure, ils remontèrent des galeries faiblement éclairées et enfin arrivèrent au soleil. Ce fut un choc pour Taïmyr et elle serait peut-être devenue aveugle s'il n'y avait eu le bandeau sur ses yeux. Mais passé cet instant, elle ne put que s'en réjouir, le labyrinthe de galeries aurait sûrement été insoluble et maintenant, ils étaient sortis avec seulement quelques prêtres pour les accompagner, cinq au total.

Ils furent jetés en travers de la selle de deux chevaux et partirent. Il leur fut impossible de déterminer leur direction, et, au bout d'une heure, on leur enleva leur bandeau. Ils continuèrent à pied, attachés tous deux à la selle de chevaux montés par les prêtres qui semblaient diriger le groupe.

Sauvetage

Ils durent ainsi marcher ainsi toute la journée puis la nuit, il d'arrêtèrent pour la journée suivante, et cela encore deux jours. Ils partaient au crépuscule et s'arrêtaient à l'aube. Leur parcours semblait éviter les chemins trop fréquentés. Mais lorsque, le troisième jour, ils voulurent repartir au coucher du soleil, ils rencontrèrent sur une route un peu plus large qu'ils devaient traverser un groupe de jeunes gens qui semblaient en voyage. Il s'avèra plus tard qu'ils étaient en quête d'aventures. Tous quatre qu'ils étaient, ils semblaient taillés pour le combat et ils demandèrent aux prêtres de nous libérer. ceux-ci refusèrent et un combat s'engagea. Dans ces quatre aventuriers se trouvaient trois guerriers et un druide qui ne prit que peu part au combat.

Les cinqs prêtres engagèrent le combat. Pendant ce temps, je coupais mes liens à l'aide d'un petit couteau dérobé sur un garde de ma prison. Le combat était rude, et nos amis se retrouvaient à trois contre cinq, leur compagnon prêtre les soutenant par sa magie. Un prêtre tomba, mais bientôt un guerrier aussi. Maudit soit ce couteau émoussé ! Un autre prêtre tomba. Ils étaient désormais à deux contre trois, mais malheureusement, l'un d'eux était blessé. Enfin, je réussissais à me libérer et je ramassais un des cimeteerres des prêtres. A ce moment là, un troisième prêtre tomba, mais le guerrier blessé fut surpris entraitre par un autre et succomba à ses coups. Le derniers des guerriers, fou de rage, se rua sur lui et lui asséna une série de coups formidables, le mit à terre et l'acheva. Son compagnon était vengé. Mais alors, je vis le dernier prêtre qui tentait de l'attaquer par derrière. Ces personnes étaient vraiment fourbes. Je lançais le cimeterre que j'avais en main. Ils toucha le prêtre ce qui lui fit manquer notre ami. Celui-ci, voyant passer le cimeterre du prêtre juste à coté de sa tête,ne fit fit qu'un geste : il se tourna, l'épée prêtre, et le prêtre, emporté par son élan, vint s'empaler sur elle. Le druide vint alors et lui porta un terrible coup de cimeterre. Il ne pouvait qu'être mort, mais deux précautions valent mieux qu'une.

Ils avaient perdu deux de leurs compagnons, mais nous avait sûrement sauvé la vie. Nous décidâmes de nous joindre à eux. Je remarquais que le druide, sous ses cheveux en broussaille et plein de feuilles, avait les oreilles pointues. Lui aussi était un elfe, mais sa barbe signalait qu'il était un bâtard.

Après avoir enterré leur deux compagnons tombés au combat, nous avons dressé tous les quatre un campement pour la nuit. Nous leur expliquâmes ce que nous savions, et eux-même n'en savaient pas plus sur le sujet. De nouveau libre, malgré la peine de mes compagnons, je ne pouvais qu'être heureuse. Mais je n'avais rien oublié de mes décisions, mon coeur réclamait encore vengeance.

Plus tard, je tentais de tracer notre trajet avec de que je connaissais de la région

(Suit ici une carte..)

Nous avions décidé de les accompagner et nous les suivirent jusqu'à Narwell. Nous pûmes y revendre les chevaux et un bijou précieux dérobé sur les prêtres, une sorte de médaillon. Ca allait nous permettre d'avoir de quoi vivre pour un temps. Leurs cimeterres, sortes d'épées larges recourbées, semblaient faits d'un alliage spécial, rougeoyant. Ils avaient un peu l'aspect d'une flamme. Nous apprimes ainsi qu'ils faisaient parti d'un culte élémentaire maléfique dédié au prince des élémentaires de feu. Voilà tout ce que nous avions pu apprendre et nous ne savions pas trop quoi faire.

Nouveau groupe.

Le troisième jour après notre arrivée à Narwell, nous séjournions dans une auberge confortable et étions attablés dans la salle principale lorsque nous vîmes entrer un groupe de personnages bien original. Ils étaient probablement des voyageurs, cela se voyait à leur accoutrement, il n'y avait pas d'autres mots. Un gnome était accompagné par deux elfes dont l'un portait une robe. Il devait être un magicien. mais l'autre alors... C'était mon frère, je ne pouvais faire erreur. Un doute affreux s'insinua en moi... Mon frère pouvait-il nous avoir trahi ? Je ne voyais aucune explication.

Une seconde après, il me reconnu. Je n'avais plus aucun doute, c'était bien mon frère. Il se pécipita vers moi avec un " Taïmyr, ma soeur ". Je ne pus m'empêcher un petit sourire ironique. Il était toujours aussi gamin et il manquait toujours autant de discrétion, ce qui peut être génant pour un voleur comme lui. J'avais toujours su qu'il n'était pas fait pour la vie, que c'est lui qui aurait dû être la fille, enfin... A ce moment, je décidais de lui mentir et niais le connaître en prétendans m'appeler Noïvellan. Pourquoi ce nom ? Je ne pourrais sûrement jamais le dire. Bien qu'il ne me crut pas vraiment, il ne pouvait être sûr.des idées n'arrêtèrent plus de tourner dans ma tête depuis lors.

Ils nous racontèrent qu'ils avaient perdu quatre compagnons, tués par un dragon qu'ils avaient eu la maladresse d'attaquer. Il faut connaître ses limites. Pourtant, selon leur récit, il semblait que mon frère avait indirectement mais sciement provoqué leur mort. Cela ne fit que renforcer mes doutes.

Après, ils nous expliquèrent leur quête et nous nous joignimes à eux. Pourquoi ? Je ne saurais le dire mais cela devait s'avérer le bon choix. Les voies d'Istus sont impénétrables.

Nous passâmes la semaine à nous préparer à partir...

La quête de la Harpe oubliée

Du temps de la guerre entre le peuple des Suloises et celui des blackunishs, les Suloises, qui étaient de grands magiciens, créèrent et utilisèrent une harpe très puissante. Elle était une Harpe de Destruction et Construction, manipulée par un puissant archimage. Elle pouvait mettre à bas les murailles les plus résistante et était donc un terrible instrument de conquête. Mais les Suloises l'ont rapidement perdue. La dernière fois qu'elle a été vue, c'était dans une ville dont on a oublié le nom qui se situerait dans la Forêt Suss, au dessus de l'endroit où la rivière Jewel rencontre son affluent. Le nom de cette rivière vient d'ailleurs du fait que l'on retrouve dans son lit, au delà de la forêt de Suss, des pierres précieuses qui proviendraient de cette ancienne cité suloise.

Cette harpe serait protégée par une secte qui empêcherait le mal d'en prendre possession pour conquérir Greyhawk et notre monde.

Après quelques recherches, il s'est avéré évident que seul le demi-dieu Iuz pouvait être interresé par cette harpe. Il a des armées de prêtres en grand nombre, et lui-même doit être capable d'utiliser la harpe. Mais alors pourquoi le vicomte de Verbobonc leur a-t-il demandé d'aller chercher cette harpe ? Je ne peux répondre pour l'instant.

Sombre événements à Narwell.

Nous étions donc sept aventuriers prêts à partir pour poursuivre leur quête. Nous nous étions rencontrés à Narwell, et formions un groupe composé de quatre elfes, un demi-elfe, un gnome et un humain :

- Lormyr , un prêtre qui fût mon compagnon de captivité. - Belgor , guerrier humain, notre sauveur, et je lui revaudrais ça. - Rolon , dit anciennement Gnognolus, druide demi-elfe, somme toute assez inutile mais très salissant (il est toujours plein de feuilles). - Caledor , voleur elfe, c'est mon frère, mais je ne tiens pas à le faire savoir. - Ingwind , mage (prêtre) elfe. Il nous a caché qu'il était prêtre de Boccob au début de notre aventure, mais semble-t-il sans mauvaises intentions. En voilà un qui en sait beaucoup. - Fein , barde gnome. Il se dit lui-même Riddlemaster, et celà est rare. C'est un personnage très intelligent. Je ne sais encore s'il a deviné mes talents magiques. - Noivellan , c'est moi. je me fais appeler par ce nom à cause de mon frère. Pour l'instant, je leur cache mes talents en me faisant passer pour une barde, et plus particulièrement une ménestrel elfe.

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