L'ennemi intérieur - Chapitre 24
17 févr. 2008«Y fait froid à Kislev, mais ca sent moins la charogne qu'à Bolgosgrad, si vous voulez mon avis. »
Ca fait pas longtemps qu'on a quitté les morts-vivants, et ils me manquent pas. Se faire servir une bière par un décomposé qui pue le ver et l'humus, c'est pas pour moi. Même si elle est bonne. En parlant de bière, faut dire qu'on a appris une bonne en revenant. Y'a Vladimir qui nous a dit que l'empereur, Karl Franz, il est dedans, sa bière. Il a clamsé y'a pas longtemps. C'est plutôt bien qu'on soit revenu, aussi, et on va repartir du coté d'Altdorf, pour faire plaisir à Herrlich, qui veut qu'on soit là-haut pour je sais pas quoi. Et là, ca change ! Pour une fois, y'a pas que moi qui ait pas compris pourquoi on y va. Enfin, ca va pas être pour faire de la dentelle, évidemment. Vu qu'il à l'air de nous envoyer que dans des coups pourris, ca m'étonnerait pas qu'on voit du sang.
Bref ! Ca fout tout de même un coup de vieux de savoir que le Karl il y est passé. Mais depuis quelques temps, surtout avec sa loi sur la protection des mutants, c'était plus ça.
Le lendemain, nous remontons le Talabek sur un bateau prêté par Kislev. C'est encore le moyen le plus rapide de revenir jusque Shoppendorf, ou nous allons faire un arrêt.
Sur la rivière, les arrêts sont rares, mais intéressants. Quelques jours après le départ, nous stoppons pour faire connaissance avec Théophilius, un répurgateur qui brûle une adepte de Slaneesh. Homme remarquable, efficace et expérimenté, il nous fait la conversation devant le feu, puis dégaine son arme peu avant que la démonette ne se transforme en nuage de cendre et vienne l'attaquer. Efficace, oui, vraiment.
Rien d'autre ne nous distraira jusque Shoppendorf, ou Sarfath ira régler quelques histoires de famille.
Puis les retrouvailles avec la Marie-Joanna, la navigation vers Altdorf. On apprend aussi qu'en fait, l'empereur s'est fait assassiné, en public, lors d'un discours qu'il prononçait devant le peuple. Il a été poignardé au nom d'Ulrick, suite à la loi sur la protection des mutants. Ca a créé un peu de trouble, apparemment.
Du coup, je comprend pas mieux ce qu'on est venu faire, mais Herrlich, qui nous attendait, nous explique. Comme le graf Boris todbringen arrive dans deux jours, et qu'il va y avoir l'élection du nouvel empereur, on va rester avec lui et le protéger. Normalement, il n'y a aucun risque, puisque tout le monde sait que le futur empereur, c'est le fils de l'ancien : Wolfgang. Alors, on est là pour prendre du bon temps et montrer qu'on protège le graf. Sympa !
Et tout s'est bien passé. Ou presque...
Le descendant de l'empereur s'est mal conduit pendant la passation de pouvoir, il a fait un caprice, il a buté notre employeur, le graf Boris Todbringen, qui ne voulait pas d'un mutant à la tête de l'empire, et du coup, on lui a fait fermer son claquemerde à grand coups de hache (ou de lance, pour mon cas, puisque c'est ma lance qui l'a achevé, Wolfgang le mutant).
Cette expérience empirique nous a permis de vérifier qu'il n'y pas vraiment de différence entre un paysan mutant et un fils mutant d'un empereur : Les deux sont vulnérables quand on tape assez fort. Et sinon, il suffit de taper plus fort, ca marche très bien en dernier ressort. Après, les religions officielles de l'empire ont décidé de se livrer officiellement une guerre pour le pouvoir dans l'empire. Et grâce à l'archilecteur Kasselin (ou pas ?, c'était pas plutôt le grand prêtre Ulrick ? ou les deux... On les a rencontrés dans une cave, sous le temple de Zigmar, il me semble) et comme on n'avait pas assez d'emmerdes sur le feu, on s'est engagé à aller chercher le marteau de Zigmar afin de ramener la paix entre tous. (Surtout entre Ulrick et Zigmar, donc). Donc, en gros, et en résumé, on a protégé l'empire des mutants tous pourris, et on va encore sauver l'empire des guerres de religion. (Tout ça parce qu'on est balaises et qu'on est gentils aussi ! :-) )
En conclusion... Quand on perd son employeur, on ne peut pas être regardant sur les boulots qu'on propose après... Il faudrait reformer aussi le système d'assedics de l'empire, sinon c'est la fin des classes moyennes.