Hugues II de Champagne. « Hugues le Sans-Patrie. »

Année de naissance : 1174, Sous le pontificat de Grégoire VIII.

Lieu de naissance : Troyes (au Palais des comtes de champagne, adossé à la collégiale St-Etienne)

Fils de :

  • Henri 1er le libéral, comte de Champagne et de brie (1152-1181). Fils aîné de Thibaud II et de Mathilde de Carinthie, Henri naquit au château de Vitry en décembre 1127. En 1164, il épouse Marie, fils d'Alienor d'Aquitaine. (dont il aura deux filles et trois garçons. En 1179, il part en Terre Sainte dans une expédition dont il est le chef. Il s'embarque à Marseille, débarque à Acre en compagnie du comte Pierre de Courtenay, du comte Henri de Grandpré et de l'évêque Philippe de Beauvais, et marche avec le roi de Jérusalem au secours de Tibériade sans pouvoir la délivrer (août). Au retour, il tombe avec ses compagnons aux mains des Turcs en Asie Mineure et ne doit sa liberté qu'à l'intervention de Manuel Comnène. Rentré en France malade, il meurt peu après à Troyes le 16 mars 1181.)

Et de :

  • Marie de France, fille d’Aliénor D’Aquitaine, épouse d’Henri 1er. (1145-1198) Régente du comté de Champagne de 1181 à 1187, puis de 1192 à 1197.

Né jumeau de la première fille du comte Marie de Champagne. (Naissance : vers 1174, Mort : 09 août 1204, Mariage le 06 jan 1186 avec Baudouin VI de Flandre Deux filles naitront de ce mariage. ( Jeanne de Constantinople (1188 - 1244) , et Marguerite I de Constantinople (1202 – 1280))

Autres Fréres et soeurs :
  • Henri II de champagne :Né en 1166. Mort en 1197, (roi de Jérusalem de 1192 à 1197 et comte de Champagne et de Brie de 1187 à 1197)
  • Thibaud III de Champagne : Né en 1179, Mort en 1201. (Comte de Champagne de 1197-1201). Marié en 1199 à Blanche de Navarre.
  • Scholastica de Champagne : Née en ?, Morte en 1219.

A la naissance, Hugues est marqué sur l'épaule d'un tatouage en forme de faucon. Prenant peur des conséquences que l’église pourrait trouver à ce signe du destin, son père décidera assez vite de l’éloigner du palais familial. Soutenu par sa femme, le petit Hugues sera caché au yeux du peuple et des gens d’église, et, plus tard, sera envoyé à l'école cathédrale de Laon pendant quelques années, sous un faux nom. C'est la qu'il rencontrera un mage Jerbiton, rencontre encouragée par sa mère qui restera très proche de son fils. A l’époque, il aura peu de compagnie, préférant les animaux aux êtres humains, et c’est peu à peu qu’il deviendra civilisé, en fréquentant son mentor, qui fera preuve de beaucoup de patience. Cette patience sera peu récompensée car l’enfant restera assez sauvage malgré toutes les tentatives. Mais Hugues, en sortant de l’école, aura appris la langue humaine, le latin, la théologie et un peu des méthodes élémentaires de discussion avec ses contemporains. Durant les années qu'il va passer à Laon, Hugues se passionnera de plus en plus pour les animaux, plutôt que pour la voie que veut lui faire suivre son mentor Jerbiton. Découvrant son animal-totem, il apprend également à maitriser sa forme animale, utilise les oiseaux pour se faire des amis, et se familiarise plus particulièrement avec les faucons pélerins qui passent parfois dans le ciel axonais. Après la mort de son père au retour de la deuxième croisade (1181), il est de nouveau éloigné par sa mère, Marie, qui craint de plus en plus de le voir passer pour un hérétique, notamment après avoir vu les démonstrations de ce qu'il fait avec les oiseaux. Il risque petit à petit d’attirer sur lui l'attention de ses pairs, et de se retrouver peu à peu au ban de la société ... Ses manipulations sur les animaux, et son manque de discrétion pourraient en faire rapidement une cible désignée pour la vindicte populaire.

Sa vie va prendre une autre tournure lors d’une des grandes foires de champagne, alors qu’il se distrait une fois de plus à faire des tours avec des oiseaux, et des chiens. En 1184, après le mariage de sa soeur jumelle Marie avec Baudouin VI, futur empereur de Constantinople, sa mère lui fait rencontrer un mage bjornaer de l'est européen. Ce dernier devient son nouveau mentor et va l'emmener avec lui en Autriche, dans un village proche de Vienne. La, dans une maison reculée, à l’écart des routes marchandes, il va suivre l'enseignement d'un maître bjornaer, et confirmer son animal-totem, le faucon. Il adopte et éduque alors un faucon-sacré, animal qui vît dans les régions ou il habite.Continuant à se tenir au courant des affaires du comté de Champagne, grâce, entre autres à des pigeons voyageurs, il apprend que son frère ainé est parti en croisade, et il part pour le rejoindre en 1190, en suivant la route empruntée par l'armée de Frederic Ier, (Barberousse), qui passe par Vienne.

C'est peu avant l'attaque de St-Jean d'Acre que les deux frères se retrouvent, et qu’ils sont heureux de combattre ensemble les troupes de Saladin. Mais très rapidement, Hugues comprend qu’il n’a pas la science des armes, ni celle du commandement, et après la prise d'Acre par Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion (12 juillet 1191), la ville devient la capitale du royaume de Jérusalem, et Hugues reprend la route de Vienne, pour poursuivre sa formation, en abandonnant derrière lui toute idée de grandeur. Il a désormais choisi sa voie, il sera magicien. Cinq ans après être revenu des croisades (1196), Hugues, qui commence à maitriser son art, et vient d’être confirmé par son maître, décide de revenir dans le comté que dirige maintenant son frère ainé, sous régence de sa mère. Il prend donc la direction de Troyes, et sous couvert d’un grand manteau, se présente sous des faux noms pour ne pas éveiller ses anciens ennemis. Il a hâte de revoir ses frères, et surtout son ainé. Ce dernier, n'est cependant pas revenu de la croisade, puisqu’il est roi de Jérusalem. Prenant une part active à la régence avec sa mère, il est rapidement reconnu, voire soupçonné, et, sur les conseils de sa mère, décide de ne pas s’attarder plus longtemps, ne sachant pas si l’église ne le pourchasse pas. Marie décide donc d’envoyer son fils vers le sud, vers le tribunal de Provence pour continuer à développer son art magique. On l'a, paraît-il, requis pour appartenir à une alliance....

Caractéristiques Ars Magica :
Nom Hugues Age réel 28 Sexe M
Alliance Rune. Age apparent 28 Taille 0 (1,75m)
Saga -- Decrépitude 0 Confiance 5

Caractéristiques

Intelligence (méthodique) +3 Perception (vigilant) +2
Force +0 Energie (volontaire) +2
Présence (timide ) -1 Communication (Réservé) -3
Dextérité (habile) +1 Vivacité (vif, dynamique) +1

Traits de Caractère

  • Nomade : +3
  • Sauvageon : +1
  • Indépendant : +2
  • Rêveur : +1
  • Sceptique : +1
  • Individualiste : +1

Vertus et vices

  • Animal de coeur (Faucon-sacré) +1
  • Circonstances spéciales : (Environnement sauvage) +1
  • Don de velours (interactions animales) +1
  • Animal Ken +1
  • Magie endurante +3
  • Pas de familier -1
  • Blocage créatif -1
  • Déficience magique 'Ignem' -1
  • Reclus -1
  • Ennemi avec l'Eglise de Champagne -1
  • Obligation de service familial -2

Compétences

  • L/E Latin (grammaire) : 3
  • Français : 4
  • Allemand : 2
  • Latin : 4
  • Théorie de la magie : 4
  • Connaissance de l’Ordre d’Hermes : 2
  • Connaissance de l'Eglise : 1
  • Vigilance : 1
  • Concentration : 2
  • Finesse : 1
  • Connaissance de la région : Champagne : 1
  • Parma Magica : 4
  • Certamen : 2
  • Penetration : 3
  • Contrôle animalier : 1
  • Chasse :2
  • Equitation : 2
  • Survie en nature : 2
  • Will over form : 2
  • Animal ken : 3

Arts Magiques

Creo 6 Animal 7 Ignem 0
Intellego 8 Aquam 0 Imagonem 0
Muto 7 Auram 0 Mentem 9
Perdo 1 Corporem 5 Terram 0
Rego 6 Herbam 1 Vim 4

Précisions Magiques

  • Points de crépuscule : 1
  • Sceau du magicien : Tâche de vin en forme de faucon sur l'épaule, qui rougit fortement pendant un court instant.

Sortilèges

  • The gentle beast – An Re 20
  • Vision of the marauding beast – An In 15
  • Voice for Bjornaer – An Mu 25
  • Weaver traps of web – An Cr 20
  • Invisible eye revealated – Vi In 20
  • Chirurgien healing touch – Co Cr 20
  • Eye of the cat – Co Mu15
  • Intuition of the forest – He In 10
  • Changement de visage – Co Mu 15

Réserve de virtus

  • Creo : 2,
  • Intellego :
  • Muto :
  • Rego : 7
  • Animal : 4
  • Aquam :
  • Auram :
  • Herbam : 5
  • Imagonem :
  • Mentem :
  • Terram :
  • Vim :
  • Corporem :
Annexe : L'école cathédrale de Laon

L'école cathédrale de Laon joue un rôle décisif dans l'évolution des méthodes d'interprétation de l'Écriture à laquelle on assiste au XIIe siècle.Cette école, ancienne, retrouve un nouvel éclat à la fin du XIe siècle grâce à son écolâtre, Anselme de Laon. Il a été l'élève d'Anselme de Canterbury, au Bec. Lui et ses collaborateurs restent fidèles à la méthode de la sacra pagina :

L'enseignement de la doctrine sacrée est avant tout fondée sur une étude attentive du texte de l'Écriture, en expliquant mot par mot, phrase par phrase, et en s'inspirant des interprétations données par les Pères et les commentateurs anciens; on examine ensuite les difficultés ou «questions» soulevées par le texte, et on propose enfin des solutions, souvent rédigées sous forme de «sentences». Abélard a exprimé son dédain pour l'effort de recherche érudite auquel se livrent les maîtres et les étudiants de Laon. Mais l'école de Laon a joué un rôle déterminant dans la confection des premières gloses :

Celles-ci rassemblent, soit entre les lignes du texte soit dans les marges, des explications se rapportant à un mot ou à un passage déterminé de l'Écriture, explications le plus souvent empruntées aux écrits des Pères ou à ceux des commentateurs anciens, mais aussi parfois à des «modernes». Cependant, c'est à Paris que seront principalement poursuivis les travaux d'où sortira la Glose ordinaire, dont les écoles de théologie se serviront pendant plus de trois siècles.

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